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De retour au Niger
après un séjour
de 2 semaines en France,
Youssouf raconte son voyage :
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Pas uniquement une visite des monuments
» A peine débarqué à Paris, me voilà déjà sur la péniche Anako pour la projection de « Au Centre de la Terre, des puits et des hommes », documentaire d’Ingrid Patetta auquel j’avais participé sur le tournage et la traduction, un documentaire réalisé sur les puisatiers traditionnels au Niger.
Mon séjour n’était donc pas uniquement la visite des monuments de Paris: je savais que les deux semaines que je resterai suffiraient à peine pour décocher tout ce qu’il y avait sur notre agenda. Nous n’avions pas de temps à perdre. Le but de mon voyage était d’animer des conférences au côté d’Ingrid après chaque projection et donner un coup de main à Timidouwa lors d’une soirée culturelle pour collecter des fonds pour l’école de Fak au Niger.
Timidouwa est donc le partenaire de l’ONG Tagaste en France, sa mission est de faire connaître la culture Nigérienne à l’extérieur du Niger et aussi de collecter des fonds pour appuyer les projets de Tagaste au Niger. C’est dans ce cadre qu’a été organisé le 18 avril un événement au bar Le Lieu-Dit à Paris pour collecter des fonds qui serviront à financer un troupeau communautaire, afin de pérenniser l’école nomade de Fak (l’école rouverte par L’ONG Tagaste en 2006). «
L’Après-Midi Nomade
» L’événement s’appelait : Après-midi Nomade…
Même en sachant que beaucoup des gens étaient au courant et conviés à l’ événement, nous avons été surpris par la réussite de l’événement. Il est vrai que Timidouwa avait prévu un programme varié pour que les gens soient intéressés (théâtre avec Melissa Wainhouse et Tamat, son personnage de vieille femme nomade; musique de Sidi ag Issa; film sur les puisatiers traditionnels au Niger et la réouverture de l’école de Fak).
Pour la réussite de l’événement, des produits de l’artisanat Touareg ont été mis en vente, il s’agit de bijoux , de bourses en cuir, mais aussi de tee-shirt travaillés par le peintre Nigérien Ahmed Boudane.
Le résultat a été encourageant, à la fin de la soirée nous avions récolté les fonds pour l’achat de 11 chèvres pour le troupeau. Il faut noter que la population a fait un premier pas déjà, en donnant une chèvre en contre partie pour l’inscription de chaque enfant à l’école. Si les parents d’élèves ont choisi les chèvres comme frais d’inscription c’est parce qu’il n y a pas de circulation d’argent en zone nomade. La localité de Fak est isolée, loin des marchés et des villes. «
Regarder la Tour Eiffel
» En dehors de l’Après-Midi Nomade, d’autres activités étaient au rendez vous : interview pour des festivals sur l’eau, séance de travail pour l’examen de proposition de budget pour le puits à Fak avec une association belge, projection du film d’Ingrid à Mantes chez des amis voulant savoir beaucoup des choses sur le Niger et sur l’ONG Tagaste. Projection du même film toujours dans un foyer des sans papiers .
Même si mon séjour en France a été de courte durée, je me suis un peu baladé dans Paris et je me suis également offert le luxe de regarder la tour Eiffel de près …. »
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